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  • Photo du rédacteurEmmy Ruel

Après la Grande Démission, voici l’émergence de la démission silencieuse

Au cours de la dernière année, nous avons abordé à plusieurs reprises le sujet de la Grande Démission, que ce soit dans des articles de blogue ou des webinaires. En tant que professionnel RH ou gestionnaire RH, vous avez peut-être même été touchés de plein fouet par la situation. Mais alors que le tout semble se stabiliser (tout en maintenant un taux de roulement volontaire élevé), un nouveau phénomène émerge au sein des entreprises : la démission silencieuse. Voici la cause de vos futurs maux de tête et de vos insomnies.


Qu’est-ce que la démission silencieuse?


C’est la première fois que vous entendez parler de ce phénomène?! Eh bien, ce ne sera certainement pas la dernière fois. En résumé, la démission silencieuse ne signifie pas qu’un employé quittera ses fonctions au sein de votre organisation (contrairement à ce qu’on pourrait croire en raison du mot « démission »). Non, la personne demeure en poste, mais elle limitera ses tâches afin de ne pas travailler davantage d’heures. Vous connaissez l’expression « et toutes autres tâches connexes »? C’est terminé; votre employé accomplira ses tâches, mais ce sera tout.

50 % des talents


Selon une étude menée par Gallup, les quiet quitters pourraient représenter plus de 50 % des talents aux États-Unis. Il est donc triste de constater que plus d’un employé sur quatre quitte volontairement ses fonctions (Baromètre RH, 2022), et que pour le reste de nos employés, plus de la moitié pourrait faire le strict minimum.


Un problème de mobilisation?


Selon cette même étude de Gallup, le pourcentage d’employés mobilisés au sein d’une organisation est demeuré stable à 32 % en 2022. Toutefois, le pourcentage d’employés hautement démobilisés quant à lui aurait augmenté de manière significative pour atteindre 18 %. Autrement dit, près d’un employé sur cinq serait hautement démobilisé. Et, comme si vous n’en aviez pas suffisamment sur les bras, il semblerait que :


- Les personnes démobilisées sont davantage portées à partager leur insatisfaction, causant ainsi plus de problèmes (démobilisation de leurs collègues, mauvaise publicité);


- Les nouvelles générations sont davantage touchées par la démobilisation (comment planifier la relève avec des employés démobilisés?).


Devant cette situation, il est essentiel de porter une plus grande attention à la mobilisation de ses talents. Mais comment faire lorsque nos talents sont pour la plupart en télétravail? Le télétravail peut-il être responsable du détachement des employés à l’égard de leur employeur? Faut-il les ramener en présentiel pour qu’ils retrouvent la flamme? Cela causera-t-il la perte de plusieurs collègues? Voilà encore un nouveau casse-tête que le département RH devra résoudre.


Encore un sondage?


Si le problème de la démission silencieuse est un symptôme de la démobilisation, que pouvez-vous faire? Est-ce que le traditionnel sondage de mobilisation sera la réponse à vos questions? Malheureusement non, mais cela pourra vous aider à mieux cibler les problématiques de votre organisation : le leadership, a culture organisationnelle, le développement, etc.


Vous souhaitez sonder vos employés, voici quelques trucs pour bien amorcer votre projet.


Une chose est certaine, nous n’avons pas fini d’entendre parler de la démission silencieuse. Mais la question demeure : comment faire pour « remobiliser » nos gens?


Et vous, êtes-vous victimes de la démission silencieuse?

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